Le relou de service...
Attendant en bouquinant, mais en observant mes contemporains, je remarque un mec dans la cinquantaine, peut-être moins, à l'apparence négliée, le bras dans le plâtre, s'avancer vers une demoiselle. Il l'aborde et lui demande dans un ton à la fois agressif et interrogatoire, son âge, si elle est étudiante, si elle est en vacances, où elle va... de quoi mettre assez mal à l'aise. Je surveille la scène du coin de l'oeil, on ne sait jamais. La demoiselle répond gentiment et avec courtoisie. L'homme finit par la laisser et s'assoir un peu plus loin.
Le tramway arrive. L'homme s'assoit et au bout de quelques secondes se relève. Il avance vers une autre demoiselle, plutôt jolie, qui pianotait sur son portable, et il recommence son interrogatoire : t'as quelle âge, tu vas où, tu es étudiante... La demoiselle patiente, lui répond elle aussi avec gentillesse et amabilité... où moi, personnellement, je l'aurai très certainement envoyé pêtre
Le tram s'arrête à l'arrêt suivant, et l'homme descend... sûrement pour prendre le prochain et jouer encore les relous auprès des demoiselles.
Question de centimètres...
Jeune fille en fleur 1 : ça fait combien de centimètre ?
Jeune fille en fleur 2 : 11 centimètres sur la catalogues de la Redoute.
Moi (à part) : C'est merveilleux la Redoute
Le tram ça use...
Assis dans le tramway, tout en bouquinant un roman soit disant à suspens, je réfléchissais sur ma chronique du jour (et les idées fleurissaient au vu de mes "cons" citoyens). Arrivé à l'arrêt de la place S..., s'écrit dans le haut-parleur du tram "Arrêt la B... terminus, tout le monde descend". Primo, l'arrêt annoncé n'était pas le bon, deuxio je n'étais pas encore à destination et tertio, la vague entrant était plus forte que la vague sortante qui ne semblait pas vouloir descendre, je restais donc assis comme tout le monde à ma place. Le tram repart et s'arrête plongeant la foule dans le noir avant de repartir et finalement de demander à l'arrêt suivant à tout le monde de descendre. Ce que chacun fait en râlant bien évidemment.
Me voici donc bon pour finir mon parcourt à pieds (30 minutes de marche) jusqu'à mon bureau.
Le tram ça use.... les souliers !!
Lundi matin c'est ....
Voilà, quelques jours de repos, et l'usager reprend son traget quotidien vers son lieu de travail. Pourtant, quelque chose d'étrange dans ce voyage matinal... quelque chose d'inhabituel, pourtant les travailleurs sont là, les jeunes collégiens sont là, les personnes âgées sont là aussi, les hommes, les femmes, les enfants, les animaux sont là... mais il flotte dans l'air de ce tube comme une athmosphère encore endormie. Les paupières des jeunes collégiens s'entrouvent dans la difficulté, et pas un gémissement ne sort de leurs voix criardes en mutation... C'est un bruit étrange que l'on perçoit, celui des pas, des portes qui s'ouvrent et qui se ferment, le bruit de la rame glissant sur les rails... Le Silence !
"Tuer le père" d'Amélie Nothomb
Cette semaine, en tout juste deux jours voyages, j'ai dévoré "Tuer le père" d'Amélie Nothomb. Après plusieurs déceptions littéraires de cet auteur, je finis par me dire que je me laisserai bien tenter par celui-ci, et entre nous, il m'a bien plus. Même si l'histoire peut au premier abord être sans surprise, la fin est pourtant surprenante. Le style est simple, épuré, pas de sublime paragraphe comme on a pu retrouver dans la plupart de ses romans, mais des scènes malgrè tout amusantes et dérangeantes aussi.
Bonne lecture à Vous.
